Le 7 novembre 2015, Article de J. Spaite sur la gare de Domjevin pendant la guerre
http://www.fremenil.com/
Le 22 novembre 2013, quelques photos du pont de la filature proche de la gare Lunéville Local en 1918
Documents (3 plaques stéréos prises en mars 1918) communiqués par R. Tupin, collectionneur dans le sud
La carte postale représente ce pont après leur départ., on distingue nettement la halle aux marchandises de la gare du LBB.
Sommairement rebâti, il ne sera remplacé par un pont correct qu'en mars 1918 comme le montrent les photos suivantes :
Le 8 février 2013, on parle du tramway dans un carnet de guerre
Document communiqué par C. Plaid, Cercle d'Histoire Locale d'Einville
"Journal de guerre de Mademoiselle Marie Marchal
- 1916 : Le petit tram recommence à voyager de jour, m’a-t-on dit ; mais on a tendu la route de toiles, sur le parcours où il était le plus facilement repéré et visé.
- Vendredi 4 août 1916 : Le petit train d’Einville à Lunéville a reçu quotidiennement son obus vers 17 heures, mais n’a pas été atteint.
- Dimanche 8 août 1916 : Le calme règne dans le secteur, ce qui n’a pas empêché le petit tram de recevoir son obus.
- Vendredi 1er septembre 1916 : Cet ennemi a un poste d’observatoire dans le reste du clocher de Parroy. Est-ce de là qu’il guette notre tram ? En tout cas à chaque montée et descente celui-ci reçut encore aujourd’hui son obus. Le tram de voyageurs civils qui existe le vendredi matin seulement fut visé pour la première fois. L’engin tomba à 30 mètres et les wagons ne reçurent que quelques éclaboussures de terre. On dit que la pièce qui salue ainsi nos routes est facilement repérable, mais que l’on ne tire pas dessus, de crainte d’une riposte sur notre village même.."
On en apprend un peu plus sur la circulation du tramway pendant la guerre de 1914-1918.
Le 26 juin 2012, on a enfin retrouvé la croix de mission
Photos réalisées par Michelle et Pierre Simonet
"Comme signalé dans le livre "Le petit train de Lunéville à Einville et Jolivet", la gare de Lunéville-Jolivet a été construite sur un terrain de Mr Schweisch sur lequel a été érigée une croix des mission initialement au 18e siècle. En accord avec la mairie, la compagnie du tramway la déplace à l'angle de l'ancienne et de la nouvelle route d'Einville.
Elle existe encore aujourd'hui, même si la végétation luxuriante la recouvre entièrement et en rend difficile la visibilté.
Merci à nos détectives de Jolivet pour l'avoir retrouvée et photographiée."
Le 18 juin 2012, quelques compléments
Mme Jeanne d'Amato, fille du photographe Jean Carabin
"Les figures 123 et 124 du livre "Le petit Train de Lunéville à Einville et Jolivet" sont des clichés de mon père, comme les cartes postales des figures 94 et 121."
Le 16 juin 2012, nouvelle carte postale
Carte des années 20
"Une carte postale des années 20 montrant la sortie d'Einville vers Lunéville. On voit la gare dans le fond, la remise pour l'automotrice à sa gauche et la voie ferrée envahie par l'herbe. Notez que le café du Progrès est devenu le café du Port."
Le 4 juin 2012, exposition à Einville, envoi d'un document par Christian Goulon
Horaire du Réseau Est de 1905
"L'horaire reproduit est celui du LE, un des trois tramways en fonctionnement à cette époque dans l'Est de la France (le LE, le Remirmont-Gérardmer et le Gérardmer- Retournemer-la Schlucht-le Honeck.)"
Notez le titre : " Tramway de Lunéville à Einville et Jolivet"
Du 2 au 7 juin 2012, conférence et exposition sur le tacot à Einville organisée par le Club d'Histoire Locale d'Einville
De nombreuse anecdotes ont été rapportées
Alain Henry, Lunéville : « J’ai longtemps été le gérant de la Société Routière Lorraine, qui avait repris, dès 1948, le terminus commun du LBB et du LE construit en 1924 et qui abrite maintenant un vendeur de pizza. »
Comme on le voit, cet édifice a donc continué à jouer un rôle de dépôt de colis bien après l’arrêt de ces deux petites lignes.
Bernard Iung , Einville : après avoir regardé l‘exposition : « se remettre dans ses souvenirs du passé m’a toujours rajeuni alors que le présent et le futur me font vieillir alors restons dans le passé d’une vie heureuse. »
Maurice Claudon, Toul : « Mon père était douanier à la frontière germano-sarroise. Nous habitions en Allemagne. J’avais entre 6 et 7 ans. Nous allons en vacances chez ta grand-mère à Einville en France a dit ma mère. C’est où la France ? Ai-je répondu. C’est quand le petit train s’arrêtera répondit-elle. »
Maurice Humbert, Einville : « Quand le train de marchandises venant de Lunéville n’était pas arrivé à l’heure, le départ des voyageurs ne pouvait avoir lieu, il n’y avait qu’une seule voie. Pendant ce temps le René Humbert, mon père, faisait la causette avec des copains. Tout à coup retentissait le coup de sifflet du départ, lancé par l’Odile Humbert, ma mère, qui s’impatientait. Alors mon père s’élançait précipitamment vers la locomotive sous le regard amusé des voyageurs. »
Rose Lhuillier, Deuxville : « Chaque année, nous allions avec mes parents à la fête à Ste Pôle près de Badonviller. Evidemment c’est par le tacot que nous y allions et c’était toujours une fête que de prendre ce petit train. »
Mr Midon, Einville : « Je suis de Raville et j’allais au PF (collège St Pierre Fourier) à Lunéville. Grâce au tacot je pouvais rester externe et rentrer tous les jours chez mes parents. Je me levais à 6h, j’enfourchais mon vélo que je laissais près de la petite gare d’Einville. Je retrouvais dans l’automotrice Mme Thiriet, Pierrina Ponti, Mlle Feltin et le Dr Marchal entre autres. J’arrivais au collège avec une demi-heure d’avance. Au contraire le soir, je ne pouvais rester à toute l’étude et devais continuer mes devoirs à la maison. Nous pouvions prendre tout le pain que nous voulions à la cantine mais nous étions sévèrement punis si nous laissions un crouton traîner. Le pain avait une grande valeur symbolique à cette époque.Un certain nombre de gens s’attardaient devant une bière d’Einville lors du départ du tacot. Ils couraient alors par le pont de la gloriette pour le rattraper et monter dedans vers le Gymnase.
A Bonviller, d’autres personnes montaient, mais ils montaient généralement dans la remorque de l’automotrice avec des cabas bien remplis pour aller vendre en ville leurs produits, les deux villages restaient séparés.
Je ne me souviens pas de panne de cette automotrice qui était très régulière.
En ce temps-là, les paysans commençaient la traite de leurs vaches vers 3h du matin, car le ramasseur passait vers 5h30 et, de ce fait, les bidons déposés devant les portes à Lunéville, étaient remplis de bon lait frais pour le déjeuner. Il arrivait que le laitier qui s’était levé tôt s’endorme sur le chemin du retour. Comme le chemin longeait la voie, la carriole se trouvait alors sur le chemin de fer et le conducteur était obligé de faire marcher son sifflet ou de descendre pour dégager la charrette de la voie.
Je pense que le tacot a eu une grande importance économique pour Einville. Les marchandises étaient nombreuses à passer du tacot aux péniches et inversement. Le blé était stocké en sacs de 100 kg à cette époque. Francis Verdenal était Ingénieur Directeur de la coopérative. Cependant je le revois en train de charger lui-même avec mon frère ces sacs de blé sur le tacot pour Lunéville. Pendant la seconde guerre, les gens apportaient leur blé au moulin et repartaient avec de la farine.
L’épisode des réfugiés des habitants de la zone derrière la ligne Maginot reste encore en ma mémoire. Ils étaient venus jusqu’à Einville à pied avec leurs troupeaux et tout autour d’Einville on voyait ces vaches paître. Les vaches étaient très nombreuses. Aussi, quand les réfugiés ont été transportés par le tacot vers Lunéville et la Vendée, ils ont dû vendre leurs vaches aux habitants de la région. Je me souviens de Mr Simonin qui a alors acheté une vache pour les aider. »
Le 2 juin 2012, conférence à Einville, message de Jean François Vernier
Remarque sur la photo N° 200, page 211 du livre "Le petit train de Lunéville à Einville et Jolivet"
" Si l'on compare cette photo à la photo ci-dessous envoyée par C. Borderie, il semble qu'elle ait été prise à Lunéville Local et non à Lunéville Jolivet."
En effet la forme des fenêtres est significative. Cela montrerait que l'atelier de Lunéville Jolivet a été abandonné après le rachat du LE par le département et que tout a été regroupé à Lunéville Local.
Le 2 juin 2012, les posters de l'exposition "l'histoire du tacot de Lunéville à Einville" à Einville
40 Posters réalisés par M. Gabriel pour le Club d'Histoire Locale du Foyer Rural d'Einville
" Ces posters ont été exposés dans la salle de la Halle à Einville, dans le cadre de l'exposition réalisée par le Club d'Histoire Locale du Foyer Rural d'Einville du 2 au 7 juin 2012"
Le 11 mars 2012, conférence à Badonviller, message de Renée Sidel de Badonviller
Souvenirs personnels : le LBB pour la liberté
" Lors de l'avancée allemande de juin 1940, mon mari est fait prisonnier. Il est interné à Sarrebourg.
En décembre 1940, avec seize de ses camarades, il s'évade du camp. Par groupe de 5 hommes, ils fuient vers Badonviller en utilisant une carte artisanale créée sur les indications de mon époux.
Arrivés à Badonviller, tous sont cachés et ravitaillés grâce au maire, Emile Fournier, qui leur fournit des tickets d'alimentation. Il va également leur fabriquer de fausses cartes d'identité, grâce auxquelles ils partent vers l'intérieur en utilisant le LBB. Ce dernier a repris du service depuis le 5 Juillet, à la demande du Préfet.
Malgré la présence constante d'Allemands dans ce train, tous vont pouvoir quitter Badonviller par ce moyen sans être inquiétés.
Le LBB était devenu "LE PETIT TRAIN DE LA LIBERTE."
le 23 décembre 2011, envoi d'une photographie par C. Borderie
Photo prise par son ami Bernard Roze, le 20/08/1965.
"Cette photo montre l'état des bâtiments techniques, les remises et l'atelier, de la gare Lunéville Local après plus de 20 années d'abandon. Depuis ces bâtiments ont été rasés, il ne reste que le réservoir."
le 13 décembre 2011, envoi de photographies par J.-F. Vernier
Deux photos prises en mai 1994, avant que de nombreuses destructions ne se soient faites et date de la dépose de la ligne Baccarat - Badonviller.
"La première photo montre la gare de marchandises à cette époque avec la halle de tansbordement en bois encore debout pour queques semaines.
La seconde représente l'abri teminus pour les voyageurs, bien abîmé déjà."
deux photos plus récentes
"La première (mai 2006) montre ce qu'il reste de la grue située près de la zone marchandise, elle est maintenant située dans les broussailles.
La seconde (juillet 2005) a été prise à Marainviller; c'est ce qu'il restait de la culée sud du pont de Marainviller."
une carte postale des années 80
"Cette carte postale des années 80 permet de voir les deux culées et surtout les restes de l'ancienne culée Nord d'origine (entre les voies) et qui a été déplacée lors du doublement des voies normales en 1933 entre Rosières-aux-Salines et Sarrebourg."
Page 163 de "l'épopée du LBB"
Remplacer
« Un autre embranchement se dirige vers Manonviller (avec un embranchement vers l’hôpital militaire construit par les américains en 1917 entre Domjevin et Manonviller). »
Par
« Un autre embranchement se dirige vers Manonviller (avec un embranchement vers l’hôpital militaire utilisé par les américains en 1917 entre Domjevin et Manonviller) ».
le 11 novembre 2011, envoi de deux cartes postales par Jean-Marie Barbier
Carte postale prise de l'Avenue des Vosges de l'époque vers la rue Charles-Vue
"Cette carte permet de voir le LBB venant de la gare de Lunéville Est, le coin en biai dû au fait de la destruction de duex maisons pour faire passer le LBB avec une courbe suffisante et enfin l'église temporaire qui attend la construction de l'église Jeanne d'Arc définitive."
Carte photo du train des écoliers du 26 juin 1913
"Cette photo et une nouvelle vue du voyage des écoliers du 26 juin 1913.
Ils sont 800 à être venus avec leurs parents à la foire à Lunéville grâce au LBB (cf le livre "L'épopée du LBB" pages 145-147.)
le 1er octobre 2011, envoi d'une photo par Vincent Beitscher
Tirage d'une plaque photo verre de la Sté de Dietrich à Lunéville
"Cette photo représente la grue mobile commandée par le département de Meurthe et Moselle pour être utilisée sur son réseau départemental, le LBB en particulier.
Les ouvriers posent sur la photo, très fiers de leur travail."
le 26 septembre 2011, des photos du réservoir de Lunéville Local envoyées par Vincent Beitscher
Le réservoir de 1913 à 2011 en photos
" Depuis l'arrêt de l'exploitation en 1942, une grande partie de l'espace occupé par la gare du LBB de Lunéville Local a été laissé à l'abandon.
Actuellement, la gare intacte est utilisée par la DDE, mais peut encore admirer le réservoir de 30 mètres cubes construit également par la Sté de construction métallique de Baccarat entre l'ancienne voie du LBB et la voie Paris Strasbourg. "
Commentaire : On peut penser que la taille et la difficulté de déconstruction de ce réservoir sont les raisons pour lesquelles on peut encore l'admirer. Contrairement aux réservoirs de 10 mètres cubes, il repose sur un socle en maçonnerie. On peut voir l'évolution du site entre 1913 et l'époque actuelle en comparant les différents plan et photos présentés. (Marc Gabriel)
le 21 septembre 2011, grâce à Mr Maurice Lapierre de Lunéville, on a retrouvé le réservoir du LBB de Badonviller
Le réservoir actuellement et en 1912
" Mon père possédait une exploitation maraîchère et horticole assez importante. Pour obtenir de l'eau d'arrosage en toute saison, il avait besoin de construire un réservoir important.
La suppression de la ligne du LBB en 1942 va lui procurer une excellente opportunité. Avec l'entreprise Masson (située toute proche de la gare LBB de Lunéville Local), il achète le réservoir servant à l'alimentation des locomotives de la ligne et situé à Badonviller. L'entreprise va construire une tour creuse de plus de 10m de haut sur laquelle, grâce à un long plan incliné en bois et un cabestan, on dépose le réservoir après avoir scié les 4 pattes métalliques. Un puits sera construit pour permettre le remplissage du réservoir. L'échelle est également récupérée. La présence d'éclats d'obus sur la maçonnerie et le réservoir témoigne des combats de 1944. "
Commentaire : Les canalisations pour l'alimentation en eau des locomotives prévue en gare de Lunéville Local, Herbéviller, Blâmont et Badonviller sont réalisées par les entreprises Gillet et Crabouillet. En mars 1911, l'ingénieur des Ponts et Chaussées contacte différentes chaudronneries pour la fourniture des 4 réservoirs métalliques correspondants : un de 303 pour Lunéville Local et trois de 10 mètres cubes pour les autres gares prévues. Le réservoir de la photo en gare d'Herbéviller est donc la copie conforme de celui de Badonviller et donc de celui retrouvé. C'est la Sté de construction métallique de Baccarat qui remporte le marché (pour 5 200 F) devant la Grande Chaudronnerie Lorraine et la Chaudronnerie Wiltz de Laxou. Trois mois plus tard les réservoirs sont fonctionnels pour le démarrage de la ligne; un bel exploit. Sur la figure 141, page 146 du livre « l’épopée du LBB » on aperçoit dans le fond, après l’atelier de Lunéville Local, le gros réservoir qui semble, lui, monté sur un socle bétonné. (Marc Gabriel)
le 19 septembre 2011, envoi d'une CPA par Jean-Marie Barbier d'Anthelupt
Carte photo de P. Bauer
"Un document tout à fait intéressant, il représente une carte photo de P. Bauer, coordinateur des Ponts et Chaussées pour le compte du département, affecté au LBB et domicilié à Bénaménil en novembre 1910.
La carte est envoyée à ses parents à Dijon. La fin de son contrat semble proche car il annonce l'envoi d'une malle. A cette époque les travaux importants sont effectivements terminés."
Le 18 septembre 2011, au "Livre sur la Place", message de Monique Valentin-Glaudel de Fréménil
souvenirs personnels : un voyage pédagogique
" Pour le dernier voyage du LBB en 1942, notre instituteur voulut « marquer le coup ». Avec tous les grands de l'école, il nous fit prendre le LBB à Fréménil, direction Lunéville Est. De là, sac au dos, nous rejoignons le Léomont. Au pied du monument, notre instituteur nous parle alors du sacrifice des soldats tombés autour pour libérer l’Alsace et la Moselle. A midi, les casses croûtes sont sortis des sacs et nous piqueniquons sur place.
Nous reprenons ensuite la route pour rejoindre la gare de l’est et monter dans le LBB qui nous ramène pour la dernière fois à Fréménil."
Le 18 septembre 2011, au "Livre sur la Place", message de Jean-Louis Jacquot de Nancy
souvenirs personnels : le train des mariés
" En 1518, le Rhingraf Philippe-François adopte la Réforme et entraîne avec lui une partie de la population; ensuite, le comte Jean IX de Salm accepte la présence des réformés à Badonviller. Catholiques et Protestants se trouvaient donc à égalité et en cohabitation dans le comté de Salm (comprenant en particulier Badonviller). En 1924, ma mère habitait Badonviller et était protestante. Le curé de Badonviller refusa de célébrer son mariage et la seule solution fut de faire ce mariage au temple protestant de Lunéville.
En ce temps-là les invités étaient nombreux et mes grands-parents n'eurent d'autre recours que de louer deux trains du LBB pour transporter toute la noce de Badonviller à Lunéville. Le temple étant le long de la voie (Rue Chales-Vue), la solution était vraiment intéressante. Après la cérémonie tout le monde reprend le train pour regagner Badonviller pour prendre aux repas prévus."
le 26 août 2011, envoi d'une photo par Claude Borderie d'Annemasse
une locomotive Corpet sur le réseau LBB-LE
"la légende mentionne au verso Lunéville-Einville. On voit des wagons de marchandises mais aussi, semble-t-il, une voiture de voyageurs à l'avant : s'agit-il d'une manoeuvre en gare de Lunéville Local ?"
Commentaire : effectivement les matériels étaient intergeangeables sur les lignes LBB et LE. A partir de 1921, les deux lignes sont regroupées et gérées globalement. Je pencherais effectivement pour une manoeuvre aucun indice de bâtiment ne permet de la localiser. La présence de l'enfant et des messieurs en chapeau (loin de l'image d'un mécanicien) peut faire penser à une manoeuvre chez un industriel (sable ou matériaux) (Marc Gabriel)
le 24 août 2011, note de Olivier Simonin, membre de l' Association des Amis du Petit Anjou
Pièces mécaniques de 2 autorails De Dion Bouton type JM ainsi que d'une remorque KX du même constructeur. Ces matériels sont originaires des lignes secondaires de la Meurthe et Moselle
" ces photos (voir le site AAPA pour d'autres photos) présentent les deux plaques châssis de la remorque - Chemins de fer départementaux de Meurthe et Moselle et plaque de Dion Bouton- et les deux essieux moteurs et leurs arbres de transmission.
Moyennant une reconstruction de tous les éléments manquants, ces pièces permettront de reconstituer les De Dion du Petit Anjou..."
Commentaire : l'Association pense qu'il s'agit d'un modèle JM2 ou JM3. Si l'on regarde les livraisons faites au département de Meurthe et Moselle (MTVS n°21, 1982), on trouve deux JM2 pour la ligne TT (1925 et 1926) et deux JM3 pour le réseau LBB-LE (1930). En ce qui concerne les remorques, selon la même source, seules des remorques de type LJ ont été livrées en Meurthe et Moselle en 1925, 1926 et 1930. (Marc Gabriel)
Le 28 mai 1911, les posters de l'exposition "les 100 ans du LBB" à Bénaménil
Posters réalisés par R. Loubette et M. Gabriel
" Ces posters ont été exposés dans le gymnase du Collège René Gaillard de Bénaménil du 28 au 30 mai 2011"
le 28 mai 2011, envoi d'une photo par Ginette Didier de Lunéville
La locomotive Corpet n°5 en gare de Croismare
" Sur cette photo, on reconnaît Eugène Paterleau, chauffeur au LBB, de Croismare (le plus à gauche) et André Paterleau (le plus à droite)"
Le 24 mai 2011, envoi d'une photo par Micheline Danichert
Une locomotive Corpet parmi les grumes à la forge de St Maurice
" Cette photo date certainement des environs de 1930. Elle a été prise par Louis Danichert (1901-1975), propriétaire des Forges de St Maurice, transformées en scierie. C'est devenu actuellement un gîte rural. "
Le 10 mai 2011, message d'Yvette Weisbecker de Nancy
souvenirs personnels : les odeurs et les escarbilles du LBB
"Pourquoi la toute petite fille voulait-elle toujours que la sortie quotidienne la conduise à la gare de Blâmont ?
Etait-ce déjà un signe de l'attrait qu'elle aura tout au long de sa vie pour les voyages ? C'était dans les années 1925.
J'étais fascinée par le mirage du départ et le prestige du chef de gare, ce personnage en tenue noire galonnée d'or, l'homme qui détenait le sifflet magique par lequel je voyais démarrer le train.
Nous partions chaque année à Paris en empruntant le L.B.B., le petit train qui reliait Lunéville, Blâmont, Badonviller.
Je garde le souvenir de l'odeur désagréable des wagons de ce temps-là, des fumées de la locomotive à vapeur, des escarbilles dans l'œil qui me valaient d'être grondée car, dans l'excitation du voyage, je tenais à mettre mon visage à la fenêtre en dépit des recommandations de mes parents. Le voyage ne commençait pas dans l'harmonie."