Une photo retrouvée dans un album
Envoyée par Nicole Alizon de Manonviller
De gauche à droite : Marc Gabriel, Gabrielle Gabriel (la Gaby), Manny Collard et Mme Becker
Photo prise à Manonviller, dans le bas du Village en 1953 par N. Becker
Souscription du livre "Témoignages 1914-1918"
par le Club d'Histoire Locale d'Einville
Le livre « Témoignages 1914-1918 - Territoire du Sânon et ses environs » publié par le Cercle d'Histoire Locale du Foyer Rural d'EINVILLE, avec le soutien de la Communauté de Communes du Sânon, est en vente en souscription à partir du 9 novembre 2013 au prix de 15 € au lieu de 20 €.
La vente en souscription se termine le 19 avril 2014.
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Détail des forces allemandes présentes face au Fort de Manonviller entre le 23 Aout et le 28 Août 1914
par Jean-Denis Hainzelin,
Quelques éléments expliquant que le fort a bloqué durant 15 jours au minimum 2 corps bavarois et 72 pièces d'artilleries qui auraient été fatals au grand couronné quand on sait que les troupes françaises l'on échappé de peu à 2 reprises :
- le 27 août alors que Castelnau reposait ses troupes.
- le 1 sept qui devait être une grande offensive allemande sur Nancy repoussée au 4 par manque de troupes. Les français se battront à 1 contre 4 ! les troupes allemandes bloquées par le fort sont restées très en retard et n'arriveront en ordre de combat que trop tard... les allemands on décroché, ils ne peuvent plus s'organiser (manque de nourriture en particulier) et s'implanter et vont , comme tu l'as dit très justement trouver refuge sur Parroiy - Leintrey (zone "fortifiée" à l'époque de la bataille du fort). Entre temps les 42 sont évacuées pour remplacement des canons usés et les 305 (qui ne sont pas de vrais "skoda") sont hors service (info allemandes).Détail des forces allemandes présentes face au Fort de Manonviller entre le 23 Aout et le 28 Août 1914
Le Fort dont la publicité avait été faite au-delà des frontières, représentait pour les Allemands un point d'honneur à faire tomber... En effet, son armement massif pouvant tirer à 360° représentait un véritable danger, d'autant que ses points faibles n'ont été connus par les assaillants qu'après sa reddition, malgré un plan dérobé à la maitrise d'œuvre sur le chantier entre 1895 et 1902 par un ouvrier allemand.
Sans les 42 (Dicke Bertha) de la batterie du Major SOLF, le Fort ne se serait pas rendu. Les Allemands savaient qu'ils avaient en face d'eux un gros "morceau" et c'est pour cette raison qu'ils alignèrent 72 pièces d'artillerie et une importante troupe de siège et d'assaut.VON STEIN qui avait décidé de relever le défi lancé par la construction du Fort de MANONVILLER, modifia le plan de campagne VON MOLKTE / SCHLIEFFEN et fournit à la 6ème Armée Allemande la plus grosse artillerie lourde à disposition.
Un télégramme en date du 7 Août 1914 de VON STEIN au GQG de la 6ème Armée dit :
"Je compte sur un anéantissement prochain du Fort de Manonviller. Les préparatifs qui dépendent de nous pour mettre la plus lourde artillerie en position contre l'ouvrage découlent du plan établi. Le reste est laissé à votre initiative. Von Stein"Le Commandant de la 6ème Armée attribua le 11 août 1914 les missions de reconnaissance au 1er Bavarois.
Le Général RITTER VON BRUG à la tête des pionniers de la 6ème Armée commandera les troupes d'attaque.La 1ère Compagnie de chemin de fer, lança la construction de 2 embranchements de voie ferrée au Nord de DEUTSCH-AVRICOURT dès le 2 Aout 1914, en prévision de l'acheminement de la batterie de 2 mortiers de 420 du Major SOLF stationnée à LANDAU. Les embranchements étaient achevés le 14 août 1914.
Entre le 23 et le 27 Aout 1914, les forces allemandes engagées sont :
- la 2ème brigade d'infanterie de réserve (3ème et 12ème RI)
- le 2ème escadron du 1er régiment de cavalerie de réserve
- La 42ème brigade de cavalerie (11ème et 15ème Uhlans)
- Une forte artillerie commandée par le Général KREPPEL comprenant:
- 12 canons de campagne de 77 mm (11.000 coups tirés)
- 24 mortiers de 210 mm (entre 5000 et 6000 coups tirés)
- 32 obusiers de 150 mm (979 coups tirés)
- 2 mortiers de 305 mm (134 coups tirés)
- 2 mortiers de 420 mm sur voie ferrée (159 coups tirés)
- Deux Régiments de pionniers (le 19ème du génie et le 1er régiment de réserve bavarois)
- Un détachement d'aérostiers
- l'escadrille de forteresse de GERMERSHEIM
- une compagnie de mitrailleuses de forteresse de GERMERSHEIM
- une compagnie de télégraphistes de GERMERSHEIM
- un détachement de projecteurs de forteresse de GERMERSHEIM
Le 18 régiment d'artillerie à pied était commandé par le Lt Colonel MUMMENHOFF comprenait :Au Nord commandé par le Lt Colonel MUMMENHOFF
- 16 obusiers de 150 - LEINTREY
- 8 mortiers de 210 - GONDREXON
- 2 mortiers de 420 commandée par le Major SOLF - AVRICOURTAu Sud commandé par le Lt Colonel GASTMAYER
- 12 canons de 77 - BLEMEREY / VEHO
- 16 obusiers de 150 - BLEMEREY
- 16 mortiers de 210 - BURIVILLE / ST MARTIN
- 2 mortiers de 305 commandée par le Capitaine VON THEOBALD - CHAZELLESDès le 23 août en soirée, le Général VON BRUG fait encercler le Fort de Manonviller par
- le 3ème RI et le 19è Pionnier par EMBERMENIL
- le 12ème RI et le 1er génie Bavarois par la vallée de la VEZOUZE.L'assaut est donc prévu pour le 28 Août. Les Allemands n'ont plus le choix. 300 tonneaux de poudre jusque-là inutilisés sont rapprochés du Fort et des milliers de grenades sont distribuées aux fantassins qui devront les lancer dans chaque interstice, mètre par mètre.
Le Fort de Manonviller a occasionné une gêne considérable, obligeant les 2ème et 21ème Corps Bavarois, se rendant sur la bataille du "GRAND COURONNE" à contourner la vallée de la VEZOUZE et à s'embouteiller dans les rues de LUNEVILLE. Le 1er C.A. dû même passer en 2ème échelon derrière le 1er Corps Bavarois permettant un indiscutable répit des 8ème et 16ème Corps Français défendant NANCY.
Précision : en 1914, un Corps d'Armée comprend 2 divisions de 22.000 hommes.
Chaque division comprend 2 Brigades
Chaque Brigade comprend 2 ou 3 Régiments de 2.200 hommes.Il est facile de comprendre que la bataille de NANCY fût tout autre, si les 2 Corps Bavarois (40.000 hommes) étaient parvenus à passer LUNEVILLE ... pour forcer la Trouée de CHARMES.
A ces 40.000 hommes se seraient bien entendu ajoutées les forces Allemandes engagées dans le siège du Fort de MANONVILLER, soit près de 15.000 hommes et l'impressionnante artillerie de 70 pièces. Ne sont pas comptabilisés les 2 mortiers de 420 qui n'auraient pas été acheminés si le fort était tombé avant le 26 Août 1914.
Résumons : 55.000 combattants Allemands supplémentaires avec une artillerie de 77 - 150, 210 et 305 se ruant dans la Trouée de CHARMES, Vous imaginez la suite ... Le plan Schlieffen (modifié Von Molkte) prévoyait une percée fulgurante vers Paris (comme en 1870 et 1940) et non pas comme certains le pensent une promenade touristique dans chacune des places fortifiées du grand Est (Epinal - Toul).
La première visite de l'archidiacre de Marsal à Manonviller après les guerres du 17e
Don de l'Abbé Choux aux Archives Départementales de Meurthe et Moselle (1 F 172)
27 janvier 1665
Manonviller, patron la Vierge
Le curé a nom Dominique Gaillard
L’église en ville, le cœur et la nef en assez bon état, une partie de la tour est tombée.
Etant entrés dans ladite église, nous y avons observé les cérémonies ordinaires et ayant ouvert le Tabernacle qui était fermé à la clef. Nous y avons trouvé un grand ciboire d’Etain ou d’alchimie (alliage) où était le St Sacrement ; au-dessus du ciboire, il y a un soleil pour porter le St Sacrement en procession.
Les Saintes huiles sont dans des vaisseaux (récipients fermés) d’étain très net et sont dans une armoire séparée que nous avons ordonné de fermer.
Au Maître Autel, il n’y a point de ciseau (sculptures et statues) mais il y a un marbre béni. Il y a deux autels, l’un de Notre Dame de Lorette et l’autre de St Joseph, tous deux sans ciseau ni marbre et la messe ne s’y célèbre pas. Les fonts sont en bon état, il n’y manque qu’une clef pour les fermer que nous avons ordonné de faire, il n’y a point de lampe ni recette pour cela, nous avons exhorté les paroissiens à contribuer pour en entretenir une. Il n’y a qu’un calice d’étain, une chasuble rouge et une noire et du linge suffisamment et fort propret. Il n’y a point de registre d’actes. Le curé moderne en tient un de son temps.
Il y a des agendes nouveaux (livre des morts) et d’autres livres d’église.
Il y a un Maître d’école qui fait son fait son devoir et instruit la jeunesse, il y a aussi une sage-femme assermentée. Il n’y a aucune plainte contre le curé qui fait son service de messe. Les paroissiens aussi sont bons catholiques et de bonne intelligence. Il n’y a point de cloche et nous étant informés d’où provenait ce défaut, nous avons appris que pendant les guerres, la tour a été brûlée, les deux cloches qui étaient pendues dedans avaient été fondues et le métal dissipé et pour remédier à ce défaut nous avons exhorté les paroissiens à contribuer chacun quelque chose pour en avoir une, ce qui nous ayant été promis par eux, nous avons ordonné au RP curé d’y tenir la main conjointement avec les échevins de l’église.
Le prédicateur de la cure est Mr l’abbé de Chaumousey, le curé a ses instructions de Mr de Coursant vicaire général du prieuré depuis juin 1664.
La maison curiale est en bon état ainsi que le cimetière et l’ossuaire.
A la sortie de l’église il y a une chapelle bâtie qui est à présent tellement profanée qu’on y a mis du bétail depuis peu, ce que nous avons défendu pour l’avenir. Il y a de bonnes rentes et ne n’y fait aucun service.
Les recettes sont perdues pour n’y avoir point de chapelain mais faciles à recouvrer et avons appris que le fondateur de celle-ci qui est sous l’invocation de Notre Dame de Lorette avait fait un fond de mille francs barrois.
C’est tout ce que nous avons appris et reconnu dans ladite église par notre visite faite à Manonviller les jour et an dits plus haut.
Jeoffroy Archidiacre de Marsal
Note : les italiques proviennent d’un dictionnaire d’ancien français. Transcription par C. Batho et M. Gabriel.
souscription du 3ème tome de "Seigneurs et Laboudans le Blâmontois"
par Antoinette Humbert (80bis Avenue Foch, 54000 NANCY
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"Ce tome concerne les villages suivants : Avricourt, Remoncourt, Leintrey, Reillon, Manonviller, Vého, Emberménil,
Fréménil, Domjevin, Bénaménil, St Martin, Ogéviller et Marainviller"
Ouvrage 19x27 cm, 415 pages, dont 50 de photos couleur et 50 de photos N&B
Du 1er juin au 2 octobre 2011, exposition "L'art nouveau à Lunéville"
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"LUNEVILLE (Meurthe et Moselle)
Le château de Lunéville accueille une belle exposition, en partenariat avec l’association "Les amis de la faïence ancienne Lunéville Saint Clément", consacrée à "L'art nouveau à Lunéville"
Le 5 janvier 2011, message d’Antoinette Humbert de Nancy
Commentaire sur la figure 5 page 22, livre "Manonviller"
" Cette gravure est extraite de l’atlas de Nicolas Tassin : Plans et Profils des Principales villes du Duché de Lorraine, par le sieur Tassin, géographe ordinaire de Sa Majesté, A Paris, Chez Jean Messager, rue Saint-Jacques, à L’Espérance (1633)
Cette gravure est imitée d’une gravure allemande du XVIème siècle, selon l’abbé Choux, ancien conservateur du Musée Lorrain de Nancy.
La vue de Blâmont se situe entre 1350, date de la construction des murailles formant l’enceinte du bourg, et 1384, date de la construction de la Collégiale non représentée.
Le Nouveau Palais des Ducs, construit par Catherine de Danemark, qui figure sur la gravure de Georges Hoefnagel, fut terminée en 1552 et ne figure pas sur la gravure de Tassin. "
Le 11 décembre 2010, message de René Pierson de Laneuveville aux Bois
Extrait de la « Visite de l’Archiprêtre à Manonviller en 1741, Archives de Metz »
« Il y aura au cimetière une place séparée par un petit mur pour inhumer les enfants morts sans le baptême. Qu’il y aura dans la chapelle du Prieuré dit du Chenoy, des armoires pour y enfermer les vases sacrés, ornements et linge appartenant à la chapelle et que le fermier du titulaire de la ferme remettra la clef de la dite chapelle au curé de la paroisse de Manonviller, faute de quoi nous déclarons que nous interdisons la chapelle »
Ce texte confirme qu’à cette époque le prieuré est devenu seulement une ferme qui dépend de Manonviller, une chapelle a été conservée pour les actes de base de la vie religieuse, actes devant être exécutés par le curé de Manonviller (MG)